Taux d’intérêt historiquement bas
La presse se fait l’écho des taux d’intérêt très avantageux dans les financements immobiliers. C’est également une réalité sur le marché des prêts professionnels et crédits aux entreprises.
Pourquoi ces taux ?
La faiblesse des anticipations d’inflation est une première raison à des taux aussi bas. Les taux d’intérêt nominaux expriment pour partie une prime d’inflation, qui compense l’investisseur pour la perte potentielle de pouvoir d’achat de la monnaie. Depuis 10 ans, cette prime d’inflation a progressivement diminué pour atteindre un niveau très faible. Ceci est la conséquence d’une baisse des anticipations d’inflation attribuable consécutive à l’efficacité des banques centrales en matière de lutte contre l’inflation.
La faiblesse des anticipations d’inflation est une première raison à des taux aussi bas. Les taux d’intérêt nominaux expriment pour partie une prime d’inflation, qui compense l’investisseur pour la perte potentielle de pouvoir d’achat de la monnaie. Depuis 10 ans, cette prime d’inflation a progressivement diminué pour atteindre un niveau très faible. Ceci est la conséquence d’une baisse des anticipations d’inflation attribuable consécutive à l’efficacité des banques centrales en matière de lutte contre l’inflation.
Les autres explications sont la raréfaction des actifs sans risque et les programmes d’achats d’obligations d’État à grande échelle des banques centrales (assouplissement quantitatif ou QE). Afin de relancer la croissance suite à la crise financière mondiale, les grandes banques centrales ont abaissé leurs taux courts à quasiment zéro, voire en dessous de zéro dans la zone euro, avant d’exercer une pression directe à la baisse sur les taux longs à travers leurs programmes de QE. Mais la rareté des actifs sans risque pourrait également résulter d’une aversion au risque plus élevée, engendrant une réallocation des portefeuilles des investisseurs en faveur des obligations d’État, perçues comme étant une meilleure couverture contre les risques.